Au commencement

Ménestrol devant Kappelmann, 28 mai 2005

Ménestrol devançant le gris Kappelmann,
un de mes premiers favoris (28 mai 2005).

Pourquoi les courses ?

Et pourquoi pas ?

 

Ça a commencé bêtement. Ça arrive souvent comme ça d’ailleurs : c’est inattendu, inopiné, insoupçonné… mais un jour, ça arrive.

Printemps 2005. Après le repas dans le deux pièce de mon père, nous migrons de quelques décimètres vers le canapé. Le vieux poste télé s’allume après un préchauffage de quelques secondes. Nous passons quelques chaînes au hasard… jusqu’à tomber sur le quinté + du jour diffusé à l’époque sur la chaîne +, elle aussi. J’insiste pour regarder jusqu’à la fin. Je le ferai souvent, très souvent les années suivantes. Pendant longtemps, le quinté était mon petit plaisir du jour, qu’il soit en direct ou enregistré sur cassette pour un visionnage en décalé. Mais chaque jour, j’avais mes minutes cheval, vitales. Et je dévorais des yeux ces trotteurs courageux, ces galopeurs élancés.

Été 2007. Maudit climat méditerranéen. La chaleur étouffe le jour, persiste la nuit, jouant à trape-trape avec nos rêves… et les faisant fuir la plupart du temps. Longues soirées devant l’écran à chercher, découvrir, apprendre… Les grands, les très grands, Northern Dancer, et les autres. Et dans les autres, L’autre : Sunday Silence. Coup de foudre pour un drôle de cheval au destin exceptionnel. D’autres rêves voient le jour.

Été 2009. Vacances ! Et nous traverserons la Normandie pour fouler la terre bretonne… Halte là ! Je décrète un arrêt dans cette région aimé des Dieux, qui l’ont prédestinée à l’élevage de chevaux de course. Évidemment, c’est au haras de Lonray que la halte a lieu… premier contact, rencontre avec les hommes, les étalons, les juments et leurs poulains. Plus particulièrement, une certaine Broken Innate et son fier, si fier Broken Journey…

Juillet 2010. Périplum : visite de quelques haras français sur les traces du chef de race… récit ou images dans l’article Periplum 2010.

Décembre 2010. Première visite à Calas, au sein des écuries de M. Larrivière.

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